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Maurice essaie aujourd’hui pour toi la SUZUKI – GSX-R 1000

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BON A SAVOIR

Entrez dans la légende !
Depuis 16 ans qu’on nous le dit, le GSXR, c’est le mythe… le moule toujours copié jamais égalé. C’est 17 000 exemplaires de grosses cylindrées vendus en 10 ans… Les 4 lettres que l’on se passe de père en fils, même si au fil du temps le 1100 du nom, de sportif en embonpoint, était devenu une sorte de grosse routière rapide dont on causait au troquet des souvenirs.

Depuis quelques mois, l’on nous rebat les oreilles du nouveau 1000, nouvelle référence qui viendra revigorer les images palissantes et redonner de la ferveur aux aficionados. Alors fallait y aller, monter dessus, faire quelques kilomètres pour s’assurer que le téléphone arabe n’avait pas transformé 220 kg en 170, et 150 cv en plus de 160. Un beau matin, j’ai poussé mes roues jusqu’à Coinières, siège de Suzuki France pour faire la lumière sur toute cette histoire. Dès le coup de démarreur, je suis entré dans la dimension 1000 GSXR 2001, 163 cv; 170 kg. L’on m’a recommandé d’ouvrir avec modération tant la bête est sauvage et incontrôlable, alors je suis parti de là piano, piano.
Sauvage et incontrôlable ?

La réalité est toute autre… le 1000 c’est du sirop épais très bas dans les tours commandé avec finesse par une poignée de gaz qui sait dompter le 4 cylindres 16 soupapes liquide et qui invite le pilote à laisser libre cours à son imagination. Pour faire une promenade bord de fleuve, pique-nique embarqué, le 1000 GSXR Suzuki sait s’effacer au profit du jambon beurre et de l’oeuf dur, tout en gardant tapis dans l’ombre une horde de chevaux qui ne demandent qu’à rugir. Féroce.

Comment a t-on réussi à faire de ce moteur de fusée un outil si simple, facile et agréable à utiliser ? Equipé d’un engin pareil, l’on peut se jeter dans une bataille chronométrée oubliant toute technique ou recherche quelconque, il suffit de tourner la poignée. Une infime rotation fait bondir la moto sur la roue arrière et souffle loin dans les rétros, tout le paysage.

Fort de ses 170 kg, le 1000 GSXR se pilote en ville comme un scooter sévèrement burné, jamais emporté par sa masse et si léger qu’il permet d’envisager les trajets rapides, voire très pressés, sur routes sinueuses, sous une pluie battante.
Un nouveau standard est né.

Rageur mais doux, sauvage mais docile, le 1000 GSXR Suzuki pourrait sans danger se poser sous les fesses de n’importe quel « rouleur » tant il a bon caractère. Mais, pour exploiter comme il se doit une machine de cette trempe rien ne pourra remplacer l’expérience glanée au fil des voyages. L’équipe d’ingénieurs de Keiichiro Ishii a su penser sportif tout en imaginant la bête hors circuit et a réussi à lui inoculer la dose de confort indispensable à toutes les motos vouées à parcourir les nationales comme les voies urbaines.
Le Suzuki 1000 GSXR 2001 est… impensable !