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TRIUMPH – TT600 MODELE 2000

Type 4 cyl. en ligne: 4T / eau/ 4 soup.cyl
Alésage course 68 x 41.3 mm
Cylindrée 599 cm3
Rapport
volumétrique
12.5:1
Boite de vitesse 6 rapports
Alimentation NA
Puissance maxi CV 110 cv à 12500 tr/min
Puissance maxi kw NA
Couple maxi 68 Nm à 11000 tr/min
Nombre de tours maxi NA
Allumage Transistorisé géré par microprocesseur, avec avance automatique
Démarrage Electrique
Transmission primaire NA
Transmission finale Par chaîne
Embrayage
NA
Dimension
2 060 x 665 x 1 150 mm
Hauteur
de Selle
810 mm
Garde au sol NA
Empattement 1395 mm
Angle de chasse 24°/ 89.1mm
Poids a sec 170 kg
Capacité du réservoir 18 litres
Cadre NA
Bras oscillant NA
Roues Av alliage à 3 rayons 17×3.5
Roues Ar alliage à 3 rayons 17×5.5
Frein AV étrier à 4 pist./ 2 disques 310mm
Frein AR étrier à 2 pist./ 1 disque 220mm
Pneu AV 120/70 ZR 17
Pneu AR 180/55 ZR 17
Suspension Av NA
Suspension Ar NA
Coloris Caspian blue/ Racing yellow/ Caspian blue aluminium
Garantie 2 ans pièces et M.O.
Prix public NA

ECOUTE

Maurice essaie aujourd’hui pour toi la TRIUMPH – TT600 MODELE 2000

PHOTOS

BON A SAVOIR

Jusque là Triumph unique outil moto de l’industrie certes tenue du royaume d’Angleterre avait réussi à renaître de ses propres cendres en construisant une gamme appuyée sur une série de moyenne et grosses cylindrées à trois ou quatre cylindres dont le brio est allé en grandissant même si aucune des motos de la série n’a pu venir concurrencer du point de vue des performances les cousines nippones.
Et puis tout à coup, voilà t’y pas que nos anglais annoncent sans complexes sortir de leur chapeau un 600 cm3 de 100 chevaux , donc mêmes côtes et mêmes ambitions que les R6 et autres ZX ou même GSXR….

L’idée pouvait elle être réaliste ? Les british étaient ils capables de venir se battre avec les japonais ? Le TT600 pouvait il arborer une fiche technique moderne et les publics visés si bien sur le sol de l’Ile comme du con,tinent pouvaient ils croire en cette moto, décalée par rapport à l’image première de Triumph, mieux installée chez les cadres argentés, que chez les sportifs invétérés ? Alors il ne restait plus qu’une chose à faire, courir jusqu’à Marne la Vallée pour emprunter la nouvelle venue.

J’ai raté la sortie, je n’étais pas présent au début, mais, apprenant que la seconde mouture du TT600 allait sortir, je n’ai pu résister à l’idée d’ajouter à mon expérience l’essai de la première version avant qu’elle aille habiter les musées English et nos parcs d’occasion.

Le look du 600 Triumph n’a rien qui pourrait être un argument de vente ou un parti pris de designer, j’ai entendu râler après sa ressemblance avec certains modèles japonais, j’ai entendu dire que rien n’était si différent sur cette machine et ne pouvait attirer le chaland en mal d’originalité et c’est un peu vrai, le dessin du TT600 ne provoque pas d’attroupements n’excite pas la rétine…

Est ce un défaut ? Un 600 sportif ne se doit il pas de rester discret et déboussoler au tour de clé ?

La position de pilotage de la petite anglaise et surprenante de confort et trouver sa place bien calé sur sa longue selle ne demande aucun effort particulier, facile à se mettre en mains et en postérieur le TT600 est une moto accueillante qui donne des là première minute envie de faire un petit tour.

Le tour de clé donne immédiatement l’information capitale à laquelle il était difficile de croire, c’est pas un trois cylindres, c’est un quatre pattes !

Les premiers tours de roues donnent une sensation de lourdeur à cause de cette volonté ( ?) toute spéciale des ingénieur de leurrer le pilote, là non plus c’est pas un quatre temps c’est un deux non ?

Et ben non le 600 Triumph est bel et bien un 600 cm3 de 100 cv à quatre temps dont la courbe de puissance donne une possibilité d’exploitation qui commence très haut.

Ca donne des virées Urbaines assez irritantes puisque tout en bas dans les tours il ne se passe rien, pas même de quoi rouler tranquillement à la vitesse heurtée des voitures dans la ville, jamais de répit pour le pied gauche qui se doit en permanence de rechercher le bon rapport sinon il ne se passe rien du tout et ça frise le danger ou presque en tout cas c’est très énervant.

A l’inverse, si la voie se dégage, c’est l’hystérie, le 6 se transforme en moto de Grand prix, se dresse d’un coup sur sa roue arrière et dépose tout ce qui roule d’un coup de poignée et à la surprise générale !

Un fois que son pilote aura intégré son caractère explosif et son besoin de montée violente le TT 600 devient une machine extraordinaire et très sportive en droite lignée des RDLC et autres deux temps de la fin des seventies et du début des années 80.
Cette moto dont la partie cycle ne souffre d’aucun reproche, a une puissance de ralentissement impressionnante tout à fait à la hauteur de ses prétentions.

Très agréable sur les routes de campagne et parfaitement à l’aise sur l’autoroute le petit Triumph à la faculté d’emmener pilote et passager très loin et sans fatigue même si la capacité de son réservoir semble indiquer que l’équipe technique n’y avait pas pensé. Dans quelques jours devait sortir la nouvelle version de cette moto un peu particulière dans son comportement et l’on m’a soufflé que cette exploitation  » rien en bas tout en haut  » devrait être revue afin de laisser la possibilité à ses futurs acquéreurs d’organiser de douces sessions du dimanche sur les bords de l’eau, l’histoire proche nous renseignera très bientôt…

Quoi qu’il arrive la marque propose le TT600 ancienne config. à un prix bien inférieur à la nouvelle version et jusqu’à épuisement du stock, à examiner donc !