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SUZUKI – GSX-R 750

Type 4 cylindres, 4 temps, 16s. DOHC. Refroidissement liquide
Alésage course NA
Cylindrée 749 cm3
Rapport
volumétrique
NA
Boite de vitesse 6 rapports
Alimentation Injection électronique digitale
Couple maximal NA
Allumage NA
Démarrage NA
Transmission finale NA
Longueur
2040 mm
Hauteur
de Selle
830 mm
Garde au sol 130 mm
Poids a sec 166kg
Capacité du réservoir 18 L
Roues Av NA
Roues Ar NA
Frein AV 2 disques 320 mm, étriers 4 pistons
Frein AR 1 disque 220 mm, étriers 2 pistons
Pneu AV 120/70 ZR 17
Pneu AR 180/50 ZR 17
Suspension Av Fourche télescopique inversée ø 43 mm (débattement : 125 mm) Réglable en précharge, compression et détente
Suspension Ar Monoamortisseur (débattement : 75 mm) Réglable en précharge, compression et détente
Puissance maxi CV 106 ch à 12.500 tr/min
Couple maxi 7 mkg à 7.500 tr/min
Prix public 73 990 F TTC

ECOUTE

Maurice essaie aujourd’hui pour toi la SUZUKI GSX-R 750

PHOTOS

BON A SAVOIR

Toute l’histoire de l’industrie est émaillée de cette propension qu’on les « marketeur » à créer les mythes, et la bourriche aux mirages est saturée de coups perdants, de fausses idées magiques et de clientèle supposées.. Face à ce marasme il y a le GSXR qui porte sur ses épaules presque une marque et en toutes choses un état d’esprit.
Toute l’histoire de l’industrie est émaillée de cette propension qu’on les « marketeur » à créer les mythes, et la bourriche aux mirages est saturée de coups perdants, de fausses idées magiques et de clientèle supposées.. Face à ce marasme il y a le GSXR qui porte sur ses épaules presque une marque et en toutes choses un état d’esprit.
Le GSXR symbole de rapidité, fiabilité, et surtout de puissance, règne depuis maintenant quinze ans et nonobstant une concurrence féroce, demeure la référence absolue en la matière.
La gamme GSXR du plus faible en cylindrée au plus nanti respire l’osmose partie cycle/moteur/boîte et au fil du temps a su limer le plus grossier pour aujourd’hui offrir le meilleur du modèle.
L’an 2000 nous a permis de profiter de la dernière mouture du sieur Masahiro Nishikawa (ça ne s’invente pas), ingénieur père du GSXR avec un 750 entièrement revu et dessiné qui pose là le sujet avec un outil de 144 Cv pour 190 Kg tous pleins faits, réponse ferme à tous ceux qui auraient pu penser que l’ère de ces quatre lettres Suzuki était bel et bien révolue.
La partie la mieux réussie de la machine est l’impression de légèreté que l’ on a des le premier contact, confirmée au déplacement moteur éteint et tamponnée toutes voiles dehors, le 750 GSXR 2000 voire 2001 est très léger.
Formidable la position de pilotage qui sait justement répartir le poids du pilote entre son fessier et ses mains, et laisse penser que le voyage sera moins pénible que prévu tout en permettant d’envisager les longs parcours (pilote), en ce qui concerne le passager, son bout de selle , si l’on ne l’ oublie pas à la maison (pas le passager , la selle !) lui donne une place fesses en offrande jambes écartées qui peut plaire…
Extraordinaire cette partie cycle qui remanie les terrains les plus inquiétants en absorbant leurs défauts les plus horribles pour laisser le quatre cylindres agir quoi qu’il arrive. Les aspérités du mauvais bitume son lissées par l ‘ensemble cadre/fourche/mono amortisseur à un point qu’il est difficile voire impossible d’en atteindre les limites sans provoquer la colère des Dieux. Les enchaînements d’un bord à l’autre des excellentes enveloppes Michelin Pilot se font sans fatigue et chaque coup de gaz est transmis à la route avec une efficacité qui en dit long sur le travail effectué par l’usine nippone, le 750 GSXR n’est pas seulement une machine de circuit il est aussi un moyen de déplacement missile qui a la capacité de rester productif dans les conditions les plus éprouvantes des réseaux routiers de tourisme.
La partie est moins limpide dans le domaine du freinage suffisamment dimensionné (et pour cause) mais dont le « toucher » (poignée réglée sur 2) demande un effort notoire pour être parfaitement rassurant, ce qui dans les situations d’urgence rend le dosage délicat, peut pousser à une réaction disproportionnée et conduire la manœuvre à l’échec…
Très compliqué de prendre position face au comportement du moteur du 750 GSXR, oui il est sans doute le plus réussi depuis la création du « label », oui il s’exprime comme c’est écrit sur le papier, oui il laisse son pilote le souffle coupé à chaque accélération, oui l’étagement de boite permet la meilleure exploitation qu’il soit de son fabuleux 4 cylindres ! La ou le bas blesse c’est en sa philosophie : 14 000 tours ! La plage d’utilisation la plus notable du moteur se situe au dessus de 7000 tr/mn, et pour ce faire requiert de la place, impossible donc d’en apprécier le suc sans espace ce qui interdit le bonheur urbain, amoindrit l’élan de joie et transforme le joyeux acquéreur en triste sire, où aller pour profiter de cette machine presque parfaite ? Sur un circuit ? A moins d’avoir des qualités de pilote avérées non, et ce serait se couper du meilleur du GSXR : son incroyable facilité à se jouer des surprises de la route et sa prédisposition à improviser en toutes circonstances.
Sous les fameux 7000 tours on s’ennuie un peu mais le 750 GSXR est un engin épatant.